Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Peau Aime

30 octobre 2008

Shine.

J'ai l'âme assombrie.
Assombrie par de tristes envies.
Je suis hanté par un futur improbable.

Je déambule doucement.
Dans cette pièce enfumée.
Remplie de mes rêves gâchés.

Arrive cette lueur.
Éblouissante, comme à son habitude.
J'aime la côtoyer, parce qu'elle me réchauffe et m'aide à rêver.

Cette fois ci pourtant, j'ai pu embrasser cette lueur.
Comment décrire la sensation que cela procure?
Je n'utiliserai pas de mots pour ça, je garde ce souvenir pour moi.

J'ai appris par la suite qu'on ne retiens pas une lueur.
Ça fait comme un pincement au cœur au début.
Mais on comprend et on s'y habitue...

Ma vie est assaillie de surprises et de méprises.
J'ai le sourire coincé de travers...

Publicité
Publicité
30 septembre 2008

Il pleut.

Elle n'est plus qu'une ombre.
Son regard est vide, son esprit ailleurs.
Elle ne sait pas où elle va.
Et moi non plus je ne sais pas trop.

Tout est irréel, tant pour elle que pour moi.
Et pourtant il faut le faire.

Mon esprit se brouille, je ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe.

Première seringue, la douleur est partagée.
Elle titube, flanche, tombe doucement.
Je l'aide.
Ça y est, elle dort.

Deuxième seringue, la douleur n'est que pour moi.
Elle semble dormir paisiblement, et pourtant...

Le ciel pleure, tant mieux ça cachera mes larmes.
Aujourd'hui n'est pas un joli jour.

Le ciel et moi n'étions pas seuls.
Merci de m'avoir tenu la main...

21 septembre 2008

Drugs won't work.

Je suis fatigué.

Il deviennent durs les matins.
Sortir la tête de l'oreiller,
Pour se connecter à cette triste réalité.
Exposer sa peau au froid,
Alors que sous la couette il fait si chaud.
Mettre un pied devant l'autre,
Alors que ce monde n'est pas foutu de tourner rond.

Je ne sais plus comment réagir.
Je ne sais plus observer, communiquer ou même écrire.
Tout échappe à mon contrôle.

Je suis responsable de déchirures sans même m'en rendre compte.

Pour finir, mes mains se meurent petit à petit.
Et elles me le font bien sentir.

Ouais, je suis fatigué...

2ecjifr

12 septembre 2008

Je veux partir.

Ne me demande plus jamais ça.
Ne me regarde plus avec ces yeux là.
Ne soit plus jamais lâche...

La haine et le désarroi se sont emparés de moi à ce moment.
Tu n'avais pas le droit de vouloir ça, et il n'avait pas le droit de te faire ça.

Assommé par quelques mots.
Rien ne sortait plus d'entre mes lèvres.
Pas même des mots, pas même un souffle.

Ouais, tout a changé à ce moment là...

Mon regard n'est plus le même.
Je vois le monde tourner différemment.

9 septembre 2008

Taxi

Assis dans un taxi, entre New York et Tokyo, ils profitent d'un ces rares moments de presque silence.
La tête collée contre le froid de la vitre, ils cherchent les regards au dehors, mais aucun ne se posera sur eux pour l'instant.
Ils ne sont que de pauvres humains, en mal d'affection, égocentriques et avides.
Ce silence est pesant, ils savent qu'ils ne sont rien, ils n'osent se regarder, honteux d'être si... anonymes.

Et pourtant, ils sont magiques. Ils imposent au monde leur illusion particulière.
Ils sont un rêve insensé. Ils créent.

Ils chantent, ils crient, il vibrent, ils jouent, ils s'amusent.
Et le monde chante, crie, vibre, joue, s'amuse avec eux.

Sous la lumière, ils existent.
Dans un taxi, ils s'éteignent.

Ce besoin d'être admiré, d'être écouté devient tout a fait insupportable avec le temps.

Et le jour où leur imagination sera fatiguée, alors ils devront mourir.

Bien sur jamais ils n'échangeront leur place.
Tout est trop beau.

Mais assis dans ce taxi, à chercher les regards, ils se rendent bien compte qu'au final, ils sont bien seuls.
Ils ont tout perdu à vouloir cette vie.

A quoi bon la vivre cette vie si on ne peut la partager avec personne?

L'un des deux parlera en premier. Il voudra tout arrêter là.
L'autre écrira dans la buée de son soupir que lui aussi.

Quand on a pas ce que l'on aime, faut aimer ce que l'on a.
Mais quand on a plus ce que l'on aime...

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité